Des normes au service de votre engagement pour la biodiversité

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La conservation des écosystèmes, des services irremplaçables et des biens qu’ils fournissent est le nouveau défi qui doit être relevé collectivement par la société contemporaine. Au-delà d’initiatives personnelles, qui influencent déjà largement les tendances de consommation, le tissu économique et les entreprises ont un rôle prépondérant à jouer. Dans ce contexte, des normes et démarches se développent afin de poser un cadre de référence pour l’entreprise.

La démarche 26000

La norme ISO 26000 établit les principes, thèmes et lignes de force du concept de responsabilité sociétale. Il établit également une méthode de mise en application. Elle ne se prête pas à une certification car elle ne s’associe pas d’objectifs préétablis. En revanche, c’est un excellent outil pour poser un diagnostic sur la responsabilité sociétale de son organisation. De plus, c’est aussi un outil intéressant pour mettre en place les premières pratiques vertueuses à plusieurs niveaux, dont celui de la responsabilité environnementale touchant à la biodiversité.

La démarche 26000 laisse toute latitude à l’entreprise pour orienter sa stratégie biodiversité. Elle est également libre de présenter les indicateurs qui sont les plus pertinents en fonction de ses actions. Dans ce contexte, une action de parrainage de forêt est par exemple à même de fournir ses propres indicateurs. Que ce soit la surface, l’équivalent tonne CO2, et bien d’autres encore.

Des actions de bio-surveillance peuvent également fournir à l’entreprise ses propres marqueurs en terme d’impact sur l’environnement, tout comme les actions mises en place dans ce domaine.

La norme ISO 14001

La norme ISO 14001 est un des éléments du trio ISO 9001 (qualité), ISO 14001 (environnement), OSHAS 18001 (sécurité). Elle concerne le management écologique. Son objectif est de garantir les pratiques vertueuses de l’entreprise vis-à-vis des consommateurs soucieux de l’environnement. C’est une norme qui n’a pas de critère de performance prédéfini. En effet, elle s’intéresse, pour chaque organisme, aux aspects environnementaux qu’il peut maîtriser ou sur lesquels il est censé avoir une influence.

  • Emission et traitement des déchets,
  • Consommation énergétique,
  • Impact sur la biodiversité,
  • Compensation écologique…

Une fois ces impacts identifiés, l’entreprise candidate doit mettre en place des actions correctrices. Cela permettra par la suite de démontrer sa démarche d’amélioration continue, d’une certification à l’autre. La mise en place d’actions préservant la biodiversité, comme l’installation de ruches, les aménagements pour la faune, l’éco-pâturage…, sur les sites d’implantation est donc un atout dans le cadre de la montée en puissance exigée par la 14001. Enfin, l’initiative d’actions de sensibilisation sur la base des ces éléments peut aussi être considéré comme un point d’amélioration. Celle-ci s’ajoute à leur potentiel en terme de communication institutionnelle.

Ces démarches vous intéressent ? N’hésitez pas à venir nous en parler.