Enfin une norme pour la biosurveillance apicole !

Avec les mousses et les lichens, les abeilles figurent dans la liste des bio-indicateurs efficaces pour mesurer la qualité de l’environnement. Butinant en moyenne sur près de 27 km2 par jour, ces petites ouvrières collectent et s’imprègnent des particules, bonnes ou mauvaises, présentes dans l’air, le sol et l’eau mais également dans leurs ruches. Pratique, et peu onéreux !

Cette solution, déjà développée sur de nombreux sites industriels par Biocenys en partenariat avec Apilab, permet de mesurer l’impact environnemental des activités (génératrices de rejets dans l’environnement) ou de surveiller des zones sensibles (point de captage d’eau par exemple).

Les investigations se font autour de la présence de polluants ou bien concernent l’observation du métabolisme de l’abeille grâce à la mise en place de ruchers d’exposition et de ruchers témoins.
Le rôle de sentinelle de l’abeille est donc utilisé scientifiquement pour permettre aux entreprises d’évaluer, de manière pragmatique, leurs impacts ou leurs risques.
Par ailleurs, la création d’un indicateur Abeille permet une communication plus pédagogique auprès des différentes parties prenantes.

Il ne manquait plus que la norme pour harmoniser les pratiques en ce qui concerne l’exposition, l’échantillonnage et la préparation des échantillons. La norme XP X43-909 « Biosurveillance active de l’environnement au moyen de l’abeille domestique » est de surcroît une première mondiale !